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L'Histoire de Coolus.

 Ce village est cité dans les archives sous des dénominations différentes: Villa Coolus en l’an 859, Cosluz, Coslud, Cooluz, Coslus, Collud, Coullus, Coulus, Colux, Coulu, reprenant la dénomination de Coolus en 1604, dans une transaction concernant le droit de péage entre les seigneurs du village et les gens du roi Henri IV.
 
L’occupation par les hommes de ce qui deviendra un jour Coolus remonte au Néolithique, et se poursuit sur différentes périodes de l’Antiquité: les Gaulois, l’empire romain.
            Au Moyen-âge, une maison forte, puis un château s’y développent. A partir du XIIe siècle, de nombreux seigneurs se succèderont à Coolus jusqu’au XXe (les Beschefer, Daoust, Le Rebours). C’est une seigneurie composée d’un château et son parc, de grosses fermes, chapelle, moulin, terres et bois (sous sa dépendance directe ou confiés à des fermiers moyennant redevance). Le seigneur exerce aussi des pouvoirs de justice.
            En 1789, à la veille de la Révolution, Coolus comme de nombreux villages du royaume, rédige son Cahier de Doléances. La population y réclame la suppression des multiples impôts et la réforme de la justice. Elle propose comme tant d’autres la création d’impôts plus justes et moins nombreux. Le village n’échappe pas non plus à la réforme religieuse qui s’annonce à partir de novembre 1789: les biens ecclésiastiques de Coolus furent confisqués et vendus par la Nation comme biens nationaux. En juin 1791, le Curé de Coolus prêtera serment à la Nation et à la Constitution, ce qui lui vaudra nombre de critiques.
            Le village vivra paisiblement tout au long du XIXe. Mais en 1870, le village subit l’occupation prussienne. La population dût faire face aux réquisitions et à l’occupation du château jusqu’en 1872.
            Pendant la Grande Guerre, le village devient le centre d’intérêt de l’État-major, car il est situé à l’intersection de 2 axes stratégiques: Châlons-Vitry et Châlons-Troyes. De nouvelles lignes de transport partant de ces 2 axes étaient nécessaires pour éviter la ligne de feu proche et assurer le ravitaillement des troupes. La construction d’un pont provisoire solide enjambant la Marne, le canal et la voie ferrée fut décidée. Il fut construit par des travailleurs venus d’Indochine, si bien que ce pont fut appelé « Pont des Annamites ». Aujourd’hui, il ne reste que peu de traces de cet ouvrage qui permit la grande offensive de champagne en automne 1915.
            Le dernier soubresaut militaire de Coolus fut pendant la seconde guerre mondiale avec l’installation d’une batterie de DCA en bordure de la voie ferrée au-delà des silos actuels.

 

Publié le Lundi 27 Février 2012 à 17:29:27

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